Rendez-vous avec François, notre contact
au Japon, un Français qui vit depuis 4 ans au Japon et qui va nous faire
découvrir "les charmes cachés de Kyoto".
12h00 - Métro pour Sanjo
Il est temps pour une petite explication de la géographie de
Kyoto. Comme vous pouvez le constater la ville de Kyoto s'articule autour
d'une dizaine de rues principales perpendiculaires.
Nous logeons près du Sanjusangendo ( indiqué sur la
carte ) et la ligne de métro que nous prennons le plus souvent longe la
rivière Kamo ( Kamo-gawa ). Il y
a plusieurs type de métro, "local" - noir - qui s'arrète à toute les
stations, "limited express" - rouge - qui s'arrète à une dizaine de station
et "express" - orange - qui ne s'arrète qu'a une demi-douzaine
de stations (j'ai un petit doute sur les couleurs, merci de me
corriger au cas où). Le type de rame est signalé sur le quai, dans les horaires
affichés sur le quai et sur la rame elle-même. A l'interieur des "local"
on dispose d'un panneau lumineux indicant la prochaine gare et les prochains
arrêts. Le prochain arrêt est aussi indiqué par un haut-parleur (
elle est moins forte la nuit, il faut tendre l'oreille ). Sur les panneau
à coté des rames on peut distinguer le numéro du quai ( ici 2 ) le
type de rame ( dans la couleur de la rame ) et la destination finale ( ici
Yodoyabashi ).
Pour
acheter des tickets de métro, on repère tout d'abord le prix à payer sur
un panneau au dessus des distributeurs ( le prix dépend de la distance
entre la gare de départ et celle d'arrivée, celà commence à 150¥ pour 2-3
stations ). On introduit ensuite les pièces en bas à droite de la machine
au fur et à mesure que l'on met de la monnaie, les boutons avec les
différents prix possibles s'illuminent.
Notre station de métro est Shichijo
( 七条 ) et nous voulons aller à Sanjo
( 三条 ) le prix est de 150 ¥
.
Il suffit
ensuite d'appuyer sur le bouton
correspondant au prix pour récupérer un ticket. on peut prendre
plusieurs ticket en même temps en appuyant sur les boutons 2 ou 3.
On peut alors accéder au quai par les portiques ( attention,
vérifier le sens du portique avant de s'y engager ) qui poiçonne le
ticket. Si d'aventure on se rend compte que l'on s'est trompé de
prix on peut réajuster la valeur du billet dans les machine "fare
adjustment" présentes à toutes les sorties de quai. Si jamais (
comme il m'est arrivé une fois ) on pert son ticket, il faut le
signaler à l'agent dans la guérite à coté des portiques dans la gare
d'arrivée qui vous fera payer le prix du billet perdu ( et non pas le
maximum, ils vous font confiance, on ne verait surement pas ça en
France ).
Bien sur toutes ces informations ont
été glannées à la sueur de notre front, et notre premier essai sur les
distributeur de billet fut un échec cuisant avec le préposé sortant la
tête de sa guérite comme un diable de sa boite ( je n'aurait pas dût
appuyer sur ce bouton orange, non je n'aurait pas dut ) mais plus de peur
que de mal car comme TOUT les japonnais il fut très compréhensif et
serviable et nous a montré comment procéder.
12h30 - Sanjo
Petit passage dans la gallerie marchande en attendant l'heure du
rendez-vous avec François. Les magasins sont très eclectiques, de la
poissonerie à la friperie. Retour à la station de métro où nous retrouvons
François. Il nous conduis dans
un restaurant où nous avons mangé du Ramen, bien meilleur que celui de la
veille. Selon François plus "plus ça pue, plus le ramen sera bon" et
force est de constater que c'est vrai. François nous emmène ensuite sur le chemin
du philosophe jusqu'à la tombée de la nuit, une très belle balade sur les
pans montagneux entourant Kyoto. Nous y croisons un magasin au nom cocasse,
malheureuseument à cause du manque du luminosité, la photo est floue (bon c'est
peut-être aussi la faute du photographe).
Au retour nous passons devant un établissement
éclairé comme la parade électrique de Disney Land. François nous explique
la fonction du lieu : il s'agit d'un love Hotel, où les japonnais volages
viennent tromper leur femmes et où les autres recherchent l'intimité et le
confort introuvable dans leur propre maison. Les tarifs affichés y donnent
la touche finale - "Cinderela's" si je me souvient bien - pour ceux que ça
interesse bien sur. Frnaçois nous invite ensuite
dans plusieurs bar sympa où nous faisons la conaissance d'autres expatriés
de toute nationnalité (enfin une occasion d'utiliser mon anglais). Nous y
rencontrons aussi Takaoka-San, un vertaible personnage, très sympatique et
très ouvert - chose assez rare chez un japonnais pour être signalée - il
organise des soirée de discution culturelles dans plusieures langues
différentes. Passage obligé au Karaoké. François
nous éblouis par sa maitrise de plusieures chansons traditionelles, ma
perfomance est des plus minable, Christophe a pour sa part une sobriété
perfectible. Si vous voulez tenter l'aventure sachez que l'on commande la
pièce (de 2m²) par demi-heures et que pendant ce temps les "boissons
dillués" (soft drinks) sont à volonté. Il y a deux micros et une
télécomande digne de Star Trek sur laquelle on compose les codes des
chansons que l'on souhaite tenter. Pour choisir les chansons on dispose de
plusieurs épais bottins qui les répertorient - à noter : les chansons
étrangères sont à la fin.
Nous finissons la soirée
par quelques bar et à refaire le monde au bord de la
rivière Kamogawa, Christophe, malgré ce qu'il prétends, n'est plus du tout étanche.